Le coaching : « Seul on va plus vite, ensemble, on va plus loin. » (Proverbe Africain)
29/1/2024 - coaching
Je définis le coaching comme le fait d’accompagner, soutenir une personne dans son aventure au cœur d’elle-même. C’est pourquoi il est à mon sens indispensable de bien choisir son coach, son compagnon de route. De veiller à ce qu’il soit formé pour vous apporter un cadre rassurant, structuré et reposant sur une charte déontologique.
Randonnée en montagne
Imaginez les Pyrénées-Orientales… Ou tout autre lieu montagneux qui vous fait rêver. Depuis quelques temps, vous avez envie de renouveau, d’un changement
dans votre vie.
Vous repensez à cette amie qui vous a conseillé de faire une randonnée : elle dit que « c’est un périple difficile, mais qui vaut la peine une fois qu’on est arrivées au bout. » C’est vrai que votre amie semble changée depuis quelques temps, comme-ci elle s’était libérée d’un fardeau. Vous avez envie de « tester » mais vous manquez d’équipement, de pratique et ressentez le besoin d’aide pour entamer ce périple à votre tour.
Point d’étape : je me sens encadrée et je choisis ma direction
Au départ, la motivation est au maximum. Vous avez pris le temps de choisir au préalable votre guide de montagne parmi d’autres. Il vous inspire confiance, empathie et bienveillance.
Il se montre rassurant, vous indique d’où vous partez et où vous arriverez. Il s’agit d’un voyage de 7 heures. Mais tout dépend des sentiers que vous emprunterez, cela peut prendre moins de temps. Vous savez à quoi vous attendre sans détails. Il y a une part de mystère et d’aventure qui vous plaît. Lui, vous parle d’un voyage magnifique et d’une vue imprenable.
Vous vous confiez sur vos envies et donnez une piste au guide sur le sentier que vous aimeriez emprunter. Vous ressentez que vous êtes au bon endroit, avec le bon compagnon de route et c’est déjà un grand pas.
Point d’étape : la vie est un chardon
À peine commencé la marche, les dénivelés s’enchaînent, les échanges avec le guide vous permettent d’y voir plus clair sur le chemin, mais les ampoules apparaissent…Le souffle se saccade, vous manquez d’oxygène.
C’est le moment où la voix-off dans votre tête vous hurle « POURQUOI ?? » Avec un air « vénère », vous vous tournez vers le guide… qui lui sourit bêtement… Et pour qui cette “rando” semble être une balade de santé.
Vous décidez malgré tout d’avancer et faites l’étalage de ce qui vous fait vibrer, vous passionne, mais aussi ce qui vous heurte. Vous vous arrêtez un instant avec le guide : vos yeux se perdent sur quelques chardons qui arborent la pente de la montagne.
Une pensée vous traverse, comme une prise de conscience « Ma vie actuelle est un chardon, il est beau si je le laisse s’épanouir sur la pente d’une montagne, mais sitôt que je tente de le contenir, l’arracher à sa vraie nature, il me pique si fort que je le regrette immédiatement. »
Point d’étape : être freinée mais pas arrêtée
Aïe ça pique ! Vous avez envie de redescendre ! Mais vous avez déjà fait du chemin alors… vous continuez. Le guide propose une pause, de s’asseoir face au paysage, respirer calmement, se remémorer le sentier que vous avez choisi de suivre au début de ce périple.
Il vous demande d’imaginer une situation idéale, sans aucune contrainte : c’est une délivrance de s’y voir, de ressentir les choses à cet instant. Vous voyez quelques blocs rocheux qui barrent votre chemin. Ils vous paraissent moins énormes à mesure que vous les déplacez un par un. Une autre pensée vous traverse : « Vous êtes peut-être le bloc rocheux qui vous freine le plus. »
Après quelques exercices avec le guide pour avancer plus efficacement, vous trouvez des raccourcis vers votre direction. Vous oubliez la douleur des premières montées. Ce qui se passe devant vous n’a pas de traduction verbale… C’est à couper le souffle : des montagnes à perte de vue, un gigantesque lac bleu où scintille puissamment le soleil… Vous y êtes presque…
Point d’étape : la chenille devient papillon
Vous êtes presque arrivée. Vous avez entrevu le paysage qui vous attend et c’est encore plus grandiose en haut. C’est le moment où le guide vous laisse sortir de votre chrysalide car ce moment vous appartient, à vous seule. Avant de partir, il s’assure que vous avez une personne « ressource » sur laquelle appuyer vos jolies ailes et qui puisse vous rappeler que vous savez voler !
Ce texte que j’ai pris le temps d’écrire, c’est pour souligner qu’être coach ne s’improvise pas, cela s’apprend grâce à une formation délivrant des techniques et compétences indispensables pour un coaching de qualité. C’est une méthode structurée, des étapes clés, des outils indispensables.
Ce métier repose sur le respect d’une charte déontologique, qui nécessite de la supervision sur sa pratique et une formation continue ! Prenez le temps de choisir votre coach, c’est un périple fabuleux qui mérite un compagnon de route qui sait où vous emmener.
Alors Mesdames prêtes à enfiler les baskets avec moi ?
Au plaisir de vous accompagner.